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Meindl, usure, vibram

Nos chaussures de randonnée sont-elles ressemelables…?

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par JChris d'Urbanbike

Billet qui intéressera deux ou trois personnes, pas plus…

Avertissement : je suis chaussé généralement de chaussures de marche, de ce que d’aucuns qualifient d’écrase-merde1… Je suis passé des Mephisto aux Ecco avant de basculer vers des Meindl
Il me reste une ou deux paires de chaussures conventionnelles que je traine depuis une décennie + une paire de sandales Columbia.
Mais, au quotidien (je me répète), je porte des chaussures de randonnée.
Explication : marche urbaine tous les jours de la semaine et, fréquemment, des balades sur les sentiers côtiers ou chemins de randonnée vu que je suis désormais ce que l’on nomme un non actif
Paradoxalement, le non actif ne cesse de s’agiter et galoper…

Mes paires de chaussures de randonnée tiennent près de deux ans (usage quotidien). Jusqu’à présent, j’usais et remplaçais…

Fin 2022, ma négligence m’a conduit à fatiguer excessivement l’un des mes talons d’Achille au point de m’empêcher de marcher (évitez de faire la même erreur) et de devoir consulter assez vite une podologue à Aix-en-Provence …qui m’a remis sur pieds (merci Delphine…!).

En cause : mon manque de vigilance vis-à-vis de l’usure des semelles de mes propres pompes…!
Chaussures raisonnablement entretenues en surface, peau extérieure graissée, de véritables chaussons… mais déni manifeste de l’usure des semelles qu’en bon beauceron2 je refusais de constater…

Avant d’illustrer ce billet, je vous engage à lire cet article… Le ressemelage des chaussures de randonnée en 6 questions - Randonner Malin qui résume assez bien la problématique…!

Meindl saison 1

En octobre 2020, j’ai acheté ma première paire de Meindl après avoir usé ma dernière paire d’Ecco… Tellement confortables que je suis parti du magasin3 avec ces Meindl aux pieds…

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Meindl saison 2

Deux années plus tard, à force de galoper sur les sentiers côtiers de Belle-Île en mer, mes chaussures, usées par le schiste, sont devenues dangereuses…

Or l’idée sur #BelleÎleLand n’est pas de faire du ski, de patiner dans les pentes : j’ai manqué m’emplafonner4 plusieurs fois en descendant de sympathiques raidillons.

J’interroge mon magasin îlien pour savoir si c’est réparable et sa réponse est non (de fait, lui n’est pas équipé pour ce type de travaux)… La mort dans l’âme, je me sépare de mes chaussons aux semelles lisses.

Et je rachète en octobre 2022 la même paire au même endroit…

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Ma première paire après deux années d’usage intensif

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Usure…?

Pour comprendre, il suffit d’accepter de regarder ce que l’on a …aux pieds…! Bref, retourner ses pompes et zieuter les semelles…

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Constat d’usure entre la version de 2020 et celle de 2022…

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Meindl saison 3

En octobre5 2023, je rachète préventivement (sur internet) une troisième paire de Meindl, livrées en noir. Les six mois à Pérugia en Italie ont bien laminé ma seconde paire…!

En février 2024, je me décide à trouver une solution au lieu de me séparer à nouveau de mes chaussures confortables qui sont, certes usées, mais encore utilisables…

Jeter ces chaussures est un crève-coeur d’autant que l’on a parcouru ensemble bien des sites et des villes…
N’est-ce pas le bon moment de tenter un ressemelage

Je consulte un cordonnier sur Aix-en-Provence qui me propose du Vibram… Le prix annoncé me fait réfléchir… Pas hors de portée mais, c’est ballot, j’ai un mauvais souvenir de son prédécesseur (la boutique vient de changer de propriétaire) qui avait réparé sans grâce l’arrière des Meindl de ma fille…

Hop, recherche sur internet. Je tombe sur quelques articles sur la toile et finit par tomber sur les artisans de cette cordonnerie en ligne - Mon Cordonnier.

Quitte à balancer ma seconde paire, autant essayer…

Quelques jours plus tard, je me décide (je suis lent) : se souvenir que je mes porte quotidiennement, qu’il faut que j’accepte de migrer vers ma troisième paire, les meindl noires et, surtout, je refuse de me précipiter…!

Je photographie ma seconde paire fatiguée et, via leur site, je demande un devis en joignant les photos qui suivent…

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Je suis joint au téléphone et après un court entretien franc, technique et direct avec le boss (…qui ne me promet pas de miracles…!) qui préfère attendre de voir les chaussures en vrai pour deviser, je finis par expédier (…avec une semaine de retard de mon fait) mes chaussures à Aubagne

De fait, j’avais reçu par courriel un bon d’expédition que je colle sur mon colis, colis que je dépose au Chrono Relais proche de chez ma fille…

Quelques jours plus tard, je reçois une facture et un lien de paiement par courriel… Que je règle aussitôt via ma banque en ligne…

Puis, une semaine plus tard un nouveau courriel m’informe que mes chaussures sont en route vers mon point relais de départ…

Mardi 19 mars (oui, ma vie est passionnante…!), je les récupère.

Je déballe et, rien à dire, c’est propre (…avec cette bonne odeur de colle)

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Je n’y connais strictement rien mais je trouve ça pas mal du tout, surtout si l’on regarde l’état des semelles juste avant leur envoi…!

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Il ne me reste plus qu’à les essayer en situation, ce que je fais de suite…

Première impression, c’est certes, assez éloigné de mes Meindl d’origine, nettement plus raide…
Mais si cela peut faire la rue Michel sur mon île, je suis partant… D’autant que l’enveloppe extérieure est souple (penser à la graisser, JC…!).

Coût ? Plus que raisonnable…

Avec le bonus réparation de 15 €, cela me revient à 53 € TTC… Envoi et retour compris.

Je trouve cela très (très) correct. Aussi je vous indique à nouveau le lien vers les artisans qui ont réalisé cette opération : Mon Cordonnier.
Entreprise familiale qui, je le souligne, recrute sur Aubagne

Ensuite ?
Les porter…! Les mettre dès aujourd’hui…
Puis les rapporter en fin de mois sur mon île.

À l’avenir, je vais jeter un oeil sur des chaussures plus légères (…de trial éventuellement6…?), des merrell7. Mais, pour l’heure, histoire de continuer à les user, cette étape de pose de talons et patins vibram me semble une option intéressante…
Je reviendrais sur ce qui précède dans les semaines qui viennent si besoin.

À suivre…


  1. Définition de écrase-merde… Un beau militaire, habillé à la militaire, avec la tunique kaki à brandebourgs pareils, le calot crânement posé de traviole sur le sinciput et les grosses écrase-merde cloutées qui crissaient sur notre plancher fraîchement ciré. — Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? ↩︎

  2. On parle de la pingrerie des écossais, mais c’est omettre celle des paysans de la Beauce…! ↩︎

  3. Belle-Ile-en-Mer, Chez Maxime, votre chausseur toutes marques à votre service depuis 1954 ↩︎

  4. Emplafonner | Dico en ligne Le Robert ↩︎

  5. C’est le seul mois où je peux me justifier de me faire un cadeau… ↩︎

  6. (edit) J’ai opté pour un modèle qui ressemble à celui-ci… ↩︎

  7. Utilisées par ma moitié et notre fille… ↩︎

le 20/03/2024 à 10:00 | .(JavaScript doit être activé pour visualiser cette adresse email) à JChris d'Urbanbike | #

Perugia …avant Perugia | 9

Nervi - Aix-en-Provence

dans ancres | mémoire
par JChris d'Urbanbike

Épisodes : un | deux | trois | quatre | cinq | six | sept | huit) | neuf.

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Nous quittons Siena en direction Nervi

Pas idéal de voyager un dimanche veille de Noël… Ça coince pas mal en arrivant vers la côte mais nous finissons par arriver vers 17:00.
L’hôtel est chauffé, enfin …en régime…

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La chambre serait parfaite pour une reconstitution historique…

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Nous ressortons pour nous sustenter et nous détendre…

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En face de l’hotel, sur la Piazza Duca degli Abruzzi, des stands de Noël, des chants, du monde…

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Quelques emplettes avant de repartir nous balader… On se refait un long tour en bord de mer.

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Meilleure nuit…

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Le lendemain matin, petit déjeuner dans la salle dédiée…

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Quelques derniers clichés dans l’hôtel en descendant nos bagages et avant de reprendre la voiture.

Je repasse ric-rac (!) par le portail puis nous enchaînons, sans trop de ralentissements, les voies autoroutières jusqu’à la frontière.

Nice, Aix-en-Provence et la …Sainte-Victoire…!

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Plus qu’à se préparer pour repartir dans deux mois…!

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Et nous repasserons par la même route…

À suivre… Un semestre autour de Perugia

le 12/03/2024 à 07:00 | .(JavaScript doit être activé pour visualiser cette adresse email) à JChris d'Urbanbike | #

Perugia …avant Perugia | 8

Perugia - Siena

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par JChris d'Urbanbike

Épisodes : un | deux | trois | quatre | cinq | six | sept | huit) | neuf.

Avertissement : très long billet

Hop, réveil pas trop tôt après une nuit détendue (grâce à la signature la veille…)

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Ultime petit déjeuner (…d’où le packaging rigolo de la brique de lait), sacs à dos prêts, poubelles fermées (Antonello préfère se charger de les dispatcher dans les bacs ad hoc, Perugia est axé tri sélectif…).

Un dernier courriel à Ilaria et Antonello pour les remercier, tant pour leur hébergement que pour leur assistance désintéressée dans la recherche d’un appartement à louer…

Nous regagnons notre véhicule sur le parking situé sous le Parco Sant’Angelo.

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Direction… Siena que nous atteignons après deux heures de route…

Ici, nous sommes en territoire connu1 et je trouve une place Piazza 4 Novembre2 comme d’habitude…

Plus qu’à enchaîner à pied la …Viale Vittorio Veneto, Viale dei Mille avec un arrêt le long de la Basilica of San Domenico pour admirer la ville… et rétablir notre bilan hydrique dans un bar3

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On descend ensuite la Via Della Sapienza située dans la contrada del Drago (pour en savoir plus, lire Contrade di Siena…). Mais j’ajoute cette carte…

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Habituellement, on tourne à droite Via delle Terme pour arriver, quasi en ligne droite… Piazza del Campo.

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Cette fois-ci, nous avons poursuivi tout droit jusqu’au Monumento a Sallustio Bandini qui se trouve devant la Biblioteca del Monte dei Paschi di Siena, bibliothèque qui appartient à cette banque vénérable fondée en 1472…!

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Nous arrivons au but en suivant Via Banchi di Sopra…!!
Au 24, Nannini Conca d’Oro où nous repasserons pour faire provision de Panforte

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Piazza del Campo avec la Torre del Mangia

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Perdue la torre…?
Non, à l’ouest…! Comme moi…

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Je prends une photo avec un cadrage quasi identique à celle de 2008 sauf qu’alors, c’était juste près une connexion internet au cyber-café en fin de journée alors que je rentrais retrouver ma tribu Strada degli Agostoli en dehors de la ville.
Une époque où le mot vacances était fortement connoté… Travcances.

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Balade mais pas que…

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Bon, c’est pas le tout…
Mais quid du Panforte4…?!
Retour chez Nannini5

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Nous réduisons nos emplettes à quelques échantillons…

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13:00… Il est temps de repartir pour retrouver l’hotel Bonera à Nervi…!

À suivre


  1. lire urbanbike | Toscane Ombrie | Voyager en… …sachant que nous y venons, Béatrice et moi, depuis plus de 4 décennies… Voir aussi urbanbike | Sienne | Rues et balades. Pour être plus précis, avant d’avoir des enfants, nous avions envisagé de tout larguer — nous bossions comme mercenaires en communications visuelles pratiquement 7 jours sur 7 — et venir ouvrir une petite librairie (ou autre) à Siena… Nous avions même songé à résider à Rosia au sud-ouest de Siena. C’était dans les années 80 et ce village est aujourd’hui saturé de …B&B ! Aucun regret… ↩︎

  2. urbanbike | Séjourner en Italie…? | 2 avec des coordonnées GPS (merci Mapy.cz pour me les fournir…) ↩︎

  3. Le premier rencontré à l’angle à droite est à éviter : toilettes défectueuses, prix délirants (…surtout quand on arrive de Perugia, l’effet Toscane touristique…?) ↩︎

  4. Dans “Dénomination d’origine inventée” | denominazione di origine inventata, sous-titré “Mensonges marketing sur les produits typiquement italiens” | Le bugie del marketing sui prodotti tipici italiani, Alberto Grandi rappelle que tous ces produits sont récents (…brisant la jolie histoire de traditions anciennes…!). Je cite : Mais dans les années 1970, tout cela ne suffisait plus. L’Italie optimiste et quelque peu naïve des vingt années précédentes a laissé place à un pays plus riche et plus complexe. La grande industrie est entrée dans sa phase de déclin et, d’autre part, les cent districts industriels se sont affirmés : même dans ce cas précis, le compromis entre prospérité et perte d’identité ne semblait plus aussi avantageux qu’il l’était jusqu’alors. Et c’est ainsi que le panettone, un produit manifestement industriel et standardisé, a commencé à être moins aimé, ou plutôt, il a commencé à avoir de nombreux concurrents et de nombreuses alternatives. De plus en plus d’Italiens ont cherché autre chose : pandoro, panforte, spongata et mille autres friandises de Noël qui n’ont pas franchi les frontières de la commune ou de la province où elles sont nées, mais qui ont fait concurrence localement au panettone industriel. Avec un mécanisme de marché bien trop prévisible, la croissance de la prospérité a diversifié la demande ; les industries de la confiserie ne pouvaient rien faire d’autre que de répondre avec des panettone fourrés, non confits et glacés, ou avec des pandoro à la crème et au chocolat, ou avec des truffes couvertes, et ainsi de suite. ↩︎

  5. Pour mémoire, toilettes impeccables au sous-sol… ↩︎

le 11/03/2024 à 07:00 | .(JavaScript doit être activé pour visualiser cette adresse email) à JChris d'Urbanbike | #